{:en}Soy un crítico de la evolución{:}{:fr}Je suis un critique de l’évolution{:}

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Phillip E. Johnson:

«Sabemos mucho menos que lo que se pretende. En particular, no sabemos cómo los sistemas orgánicos tan inmensamente complejos de las plantas y de los animales podrían haber sido creados por procesos sin dirección inteligente y carentes de propósito, como dicen los darwinistas que tuvo que ser. La teoría de Darwin atribuye la complejidad biológica a la acumulación de micromutaciones adaptativas mediante selección natural, pero el poder creativo de este hipotético mecanismo nunca ha quedado demostrado, y los datos fósiles son incongruentes con la insistencia de que la creación biológica tuvo lugar de esta forma. Por tanto, la sección filosóficamente importante de la teoría darwinista —su mecanismo para la creación de formas complejas que antes no existían— no forma en absoluto parte de la ciencia empírica, sino que es una deducción de la filosofía naturalista. En resumen, lo que me hace «un crítico de la evolución» es que distingo entre la filosofía naturalista y la ciencia empírica, y me opongo a la primera cuando se presenta revestida de la autoridad de la segunda.
Del Epílogo del libro Proceso a Darwin (Darwin on Trial) Traducción del inglés: Santiago Escuain Publicado en línea por SEDIN con permiso expreso del autor, Dr. Phillip E. Johnson.
Consultar texto original: Capítulo 13 de Proceso a Darwin
Phillip E. Johnson (Aurora, EEUU, 1940) Bachelor of Arts degree in English Literaure en Harvard. Abogado graduado en Chicago Profesor emérito en la Universidad de California en Berkeley
«Naturalmente, no estoy de acuerdo con esta estrategia [cristianismo darwinista]. No creo que la mente pueda servir a dos amos, y estoy cierto que cada vez que se haga el intento, al final el naturalismo será el verdadero amo y el teísmo tendrá que mantenerse bajo sus dictados. Si la tesis del relojero ciego es cierta, entonces el naturalismo merece regir, pero me estoy dirigiendo a los que creen que esta tesis es falsa, o al menos que estén dispuestos a considerar la posibilidad de que sea falsa. Estas personas tienen que estar dispuestas a desafiar las falsas doctrinas, no sobre la base del prejuicio ni de la ciega adhesión a la tradición, sino con argumentos claros y razonados.”
Del Epílogo del libro de Phillip E. Johnson Proceso a Darwin (Darwin on Trial) Leer más: Proceso a Darwin, online
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Phillip E. Johnson:

«Nous savons beaucoup moins que ce que l’on prétend. En particulier, nous ne savons pas comment les systèmes organiques si immensément complexes de plantes et d’animaux ont pu être créés par des processus sans direction intelligente et sans objectif, comme le disent les darwinistes. La théorie de Darwin attribue la complexité biologique à l’accumulation de micromutations adaptatives par sélection naturelle; mais la puissance créatrice de ce mécanisme hypothétique n’a jamais été démontrée, et les données des fossiles sont incompatibles avec l’insistance sur le fait que la création biologique a eu lieu de cette manière. Par conséquent, la section philosophiquement importante de la théorie darwinienne – son mécanisme pour créer des formes complexes qui n’existaient pas auparavant – ne fait pas du tout partie de la science empirique, mais est plutôt une déduction de la philosophie naturaliste. Bref, ce qui fait de moi un «critique de l’évolution», c’est que je fais la distinction entre philosophie naturaliste et science empirique, et je m’oppose à la première lorsqu’elle se présente revêtue de l’autorité de la seconde.

De l’épilogue du livre (Darwin on Trial)
Traduction depuis l’anglais: Santiago Escuain
Publié en ligne par SEDIN avec la permission expresse de l’auteur, Dr. Phillip E. Johnson.
Consultez le texte original: Capítulo 13 de Proceso a Darwin
Phillip E. Johnson
(Aurora, EUA, 1940)
Bachelor of Arts degree en English Literaure à Harvard.
Avocat formé à Chicago
Professeur émérite à l’Université de Californie à Berkeley

«Naturellement, je ne suis pas d’accord avec cette stratégie [christianisme-darwinien]. Je ne crois pas que l’esprit puisse servir deux maîtres, et je suis certain qu’à chaque fois que la tentative est faite, le naturalisme sera finalement le vrai maître et le théisme devra se soumettre à ses préceptes. Si la thèse de l’horloger aveugle est vraie, alors le naturalisme mérite de gouverner, mais je m’adresse à ceux qui croient que cette thèse est fausse, ou du moins qui s’ouvrent à la possibilité qu’elle soit fausse. Ces personnes doivent être prêtes à contester les fausses doctrines, non pas sur la base de préjugés ou d’une adhésion aveugle à la tradition, mais avec des arguments clairs et raisonnables.”

De l’épilogue du livre de Phillip E. Johnson (Darwin on Trial)
Lire davantage: Proceso a Darwin, online
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